POLLÈS Centauresque
Dominique POLLÈS (1945 – )
Sculpteur français né en 1945. Son sujet d’étude préféré est le corps humain et plus particulièrement le celui de la femme. Il représente des êtres en mouvement très sensuels. Il a fait des études de médecine tout en fréquentant l’Académie Charpentier: il est passionné d’anatomie. En 1966 il découvre la sculpture grâce à son ami Enzo Plazota. En 1970, il s’installe à Carrare, qu’il ne quittera plus. Il crée sa propre fonderie chez lui, et utilise presque exclusivement le bronze. Ses créations, inscrites dans la tradition de la sculpture grecque, sont un court-circuit entre Aristide Maillol et Brancusi , entre la masse de l’un et la pointe de l’autre. Les corps charnus mais dynamiques sont d’autant plus attrayants grâce à leur patine, sensuelle et polie, tandis que leur forme font échos à l’art de Picasso.
Bronze à patine vieil argent
Réf. : 6159c
DIMENSIONS :
– 170 x 170 x 98 cm
PRIX : Consulter la galerie
Création 2007, fonte Pollès 2011
Signée et numérotée
Cette sculpture fait partie de l’exposition Pollès-Megève, du 20 Décembre 2020 au 4 Avril 2021. Le sculpteur Pollès investit la Place de l’Eglise de Megève à travers cinq œuvres monumentales prêtées par la Galerie de SOUZY. Cette exposition en plein air consacre le talent d’un artiste authentique, perpétuant la tradition des grands maîtres du XXème siècle.
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Entre Granite et Bronze
Dominique Pollès est né en 1945 à Paris, de parents empreints d’art et de philosophie. Dès son plus jeune âge il érige un panthéon intime de sculpteurs et peintres: Brancusi, Foujita, Zadkine et surtout le toscan Modigliani.
Après des études de médecine dépassionnées, Pollès sent sourdre en lui un appel : celui de l’évasion d’une vie citadine mêlant manières et ennui pour la Toscane, où il s’installera à Pietrasanta à l’age de 25 ans afin d’y apprendre l’art de la sculpture et de la fonderie auprès des maîtres de la région de Carrare.
Pollès se formera progressivement à la maîtrise des outils et de la fonte d’une Œuvre en bronze. Ne voulant rien délaisser il s’instruira de toutes les techniques, de tous les ustensiles. Du dessin au modelage, du ciselage à la fonte, du ponçage à la patine, aucune étape créative n’est abandonnée à des mains étrangères. Ainsi, Pollès crée son propre atelier où ses fusions sculpturales deviennent l’occasion de festivités dionysiaques où vin et bonne chère sont partagés pour célébrer la naissance de ses nouvelles créations.
Pierre-Edouard de Souzy qui expose Pollès dans la galerie éponyme de la Place Beauvau à Paris, a vécu l’une de ces fusions sculpturales où le surnaturel semble prendre le pas sur le réel. Il a tenu à faire partager cet immense talent en collaboration avec la Mairie de Megève.
Pollès se définit comme « obstétricien de la forme », à l’orée de toute représentation, il cherche incessamment à capter des volumes, des lignes, des angles et des voûtes transcendant la terreuse matérialité pour obtenir une élévation cristallisée par l’instant dans l’éternité.
Le sculpteur cisèle, lime, taille, tranche, soude, ponce et patine non pour additionner un nouveau détail à la forme mais pour en soustraire. Tout obstacle est rompu dans l’instauration d’un monde visuel irréfléchi: la forme imprègne le regard, le cajole puis l’hypnotise. Les charmes de ces sculptures se font ensorcellement. Elles murmurent des chants venus d’un ailleurs inaccessible semblant, l’espace d’un instant, se transmuer en ici et maintenant.
L‘ici et maintenant évoqué est visible à Megève à l’occasion d’une exposition exceptionnelle d’œuvres monumentales de l’artiste. La mairie, de ce village riche en patrimoine historique, culturel et gastronomique a décidé d’organiser cet événement artistique où les sculptures seront encadrées par trois massifs montagneux instaurant ainsi un dialogue vibratoire entre granite et bronze.
Ygaël Attali
(Auteur de « Filles de Mémoire – Sculptures de Pollès », éditions Galilée, 2018)
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GALERIE de SOUZY – ACHAT VENTE ESTIMATION TABLEAUX – EXPERT
PLAISIR DE CHEVAL AU DESIR DE LA FEMME
Depuis les Princes de la plus haute antiquité, la statue équestre illustre un genre en sculpture qui vise toujours la même chose : figurer un centaure. Les classiques montrent bien le cheval et le cavalier, et les gens de cheval voient qu’à la position des jambes, des chevilles, des mollets du cavalier, à son assiette, on a affaire à un authentique écuyer ou à un sac de sable assis sur la croupe d’une rosse. Le Roi doit bien monter à cheval, bien sûr, mais l’artiste montre d’abord sa majesté, pas son talent pour faire corps avec sa monture. Le condottiere de Colleoni lui aussi sait monter à cheval, c’est son éducation, son métier aussi, mais l’œuvre montre d’abord la bravoure, la force, la détermination, les qualités guerrières du mercenaire de haute volée intellectuelle . Mais comment figurer un centaure moderne après la révolution esthétique du XX° siècle ?
Pollès se propose le même challenge qu’un artiste de la Renaissance, car tout son travail de sculpteur le montre : c’est un classique ; même si , dans le même temps , il travaille en contemporain de son temps postmoderne . Fils de Michel Ange et de Boccioni… L’artiste de la Renaissance qu’il est travaille la même matière, avec d’identiques techniques, de semblables trucs de forgeron empruntés à Vulcain . Le même mystère des forges, la même magie du feu, la même transfiguration du minerai brut en formes et volumes voulus par son âme d’acier.
La coulée de bronze dans l’ atelier de Pollès transforme le spectateur en contemporain des héros du Decameron de Boccace. Les odeurs, les bruits, les crépitements, les couleurs du matériau en fusion, ( le rouge cerise tachant son œil noir) , son oxydation rapide, l’aspect inoffensif du bronze quelques minutes plus tard alors qu’ animal toujours dangereux il réduirait en cendres la main qui s’approcherait, tout cela montre à l’œuvre un grand du métier, un artisan pliant d’un geste sûr son savoir faire à son vouloir .
L’artiste en lui propose des formes inédites. Depuis bien longtemps on ne représente plus fidèlement la réalité, et , fort heureusement, un maître écuyer n’a plus son mot à dire pour juger de la qualité esthétique d’ une statue équestre : théoriquement, on se dispense de convoquer l’anatomie pour conclure à la beauté à cause de la ressemblance… La sculpture n’a plus à ressembler pour être belle. D’ailleurs elle n’a pas non plus à se proposer d’abordd’être belle. Mais rien n’interdit qu’elle le soit ensuite… Car les révolutions esthétiques du XX° siècle assignent aujourd’hui une autre tâche à la sculpture : donner à voir des formes inédites dans un univers où beaucoup ont été déjà montrées.
Le cubisme a produit des effets majeurs et bien au-delà de la peinture. Sur la toile, ces révolutionnaires peignaient comme un sculpteur dépliant ses volumes dans le dessein de produire une surface plane. Le cubiste lisse les formes et n’en oublie aucune : le moindre pli sur lequel s’organise un volume devient alors une ligne qui partage des plans. Chacun connaît les toiles de Juan Gris qui illustrent cette magie en acte. Des arêtes dans des volumes aplatis…
Le surréalisme ouvre la porte à l’onirisme. Le réel importe d’abord pour ce qu’il sollicite et suscite chez le créateur puis le regardeur. Paysages ou formes de rêve, étendues issues d’hallucinations, zones géographiques ou géologiques en sucs de folie, pays de mescaline et de névroses, univers baroques de psychoses aux mythes plus réels que la réalité. Le surréalisme a très peu donné dans la sculpture car la littérature et la peinture permettent plus facilement les dérives imaginaires que les contraintes de l’ univers à trois dimensions. Plutôt le fétiche iupik ou le masque dogon, sinon les statues de l’île de Pâques ou le menhir d’hier qu’une sculpture monumentale surréaliste de son temps …
Le futurisme a magnifié la vitesse, l’énergie, les forces en jeu dans le réel . Il a voué un culte au mouvement, à sa décomposition, à sa déconstruction . Adepte de Bergson, il a cherché le mystère de la flèche de Zénon et montré que le mouvement se réduit à une somme d’immobilités et que , étrangement, cette somme montrée produisait, à la manière des chronophotographies, un continuum générateur de formes esthétiques. Un genre de cliché de l’écoulement du fleuve d’Héraclite Un et Multiple en même temps saisi dans toutes ses dimensions ontologiques simultanément .
Pollès n’est ni cubiste, ni surréaliste, ni futuriste, mais il conserve, intègre et dépasse ces trois forces du défunt XX° siècle. L’artisan ( ou l’artiste) contemporain de Colleoni est également l’artiste ( ou l’artisan) de son temps et il jette dans son creuset une série d’images, d’impressions, d’émotions issues du siècle dernier pour en faire un style dans lequel cohabitent deux traits de son caractère : la force, la violence, la brutalité et la douceur, la tendresse. Autrement dit , dans les termes du métier : les arrêtes et les rondeurs. Magnifique contrepoint à même de produire des volumes oxymoriques !
Car des arêtes dans les rondeurs ou des rondeurs dans les arêtes, voilà une étrange configuration ! Et une collision esthétique intéressante. Or le tempérament du personnage de Pollès se retrouve dans la grammaire de ces formes privilégiées. Du tranchant, du vif, de l’acéré et , en même temps, du rond, du voluptueux, de l’épais, du volume. Et puis du jeu avec ces deux registres : l’acéré là où l’on attend son contraire, ainsi avec la tête du cheval, disons son visage, indemne de rondeurs tout en traits de serpe …
Visage d’aigle pour un cheval devenu alors hippogriffe – mélange sonore de griffe d’oiseau et de cheval . Griffe et bec. Mais la pointe de l’oreille dessine une ligne qui, du haut de l’encolure au bas du poitrail expose en majesté le cheval arborant un genre de proue à même de briser les glaces du vent, de l’air ou de la guerre. Poitrail puissant, cheval de combat, cheval de force , cheval d’assaut, cheval fier, l’antérieur gauche tendu comme une jambe, et cette jambe a la forme d’un obus.
Et puis, et puis : à bien y regarder, le quadrupède se révèle être un bipède dont l’équilibre s’obtient avec le pied de la cavalière… Pas de respect de l’anatomie dans cette aventure, pas d’antérieurs et de postérieurs, mais cet étrange assemblage qui exprime le centaure à merveille . L’ensemble repose sur ce trépied magique : animal et humain mélangés, confondus, trois jambes de même facture anatomique sans que le cheval arbore un membre humain ou la femme un antérieur chevalin.
Même travail avec les croupes : celle du cheval pourrait être celle de la femme. Une arête pour produire la ligne autour de laquelle se répartissent les fesses, et un mouvement relevant l’ensemble en hauteur, à la manière des postures de rut qui excitent l’animal libidinal qu’est le mammifère – humain ou non. Une paire de fesses dit-on, mais là, sur la sculpture, ce sont deux paires, soit quatre fesses rebondies, mafflues . Multiplication des occasions voluptueuses.
Le ventre de la femme épouse sensuellement l’encolure. Les deux chairs, les deux matières, la peau de la femme, le poil du cheval, se trouvent lissés par le bronze . Le contact entre les deux corps trace une ligne, un creux, une arête dessinée dans les matières confondues. L’espèce de fierté du cheval semble obtenue par la satisfaction qu’il pourrait ressentir à la présence épousante du corps nu de cette femme à la croupe levée pour signifier au mammifère quadrupède que, par la sensualité, la volupté, le plaisir des contacts charnels , il appartient à son monde de mammifère bipède. Plaisir de cheval au désir de la femme – sinon plaisir de femme au désir du cheval…
Le visage du cheval – pour ne pas dire de sa tête tant l’animal s’humanise au contact du féminin – renvoie au visage de la femme. Visage d’acier, profil de guerrière , héroïne échappée d’une toile de Picasso chevauchant et paradant, comme dans un cirque, les bras levés et écartés, les coudes formant deux pointes et un nouveau triangle avec le haut du buste, lui aussi en forme d’obus . Son sommet fait songer à la pointe d’un sein. Les trois pointes des pattes/pieds et les trois pointes des coudes/sein se répondent et forment un contrepoint d’une surface triangulaire : au sol pour l’une, elle assure l’équilibre de l’ensemble ; dans l’air pour l’autre, elle offre dans l’espace une figure géométrique de volupté.
Les deux triangulations assurent la forme d’une pyramide dans laquelle s’inscrit le centaure au féminin. Et, comme toujours avec la pyramide, la base large repose sur le sol et assure la sûreté, la force et la puissance tellurique, elle montre l’enracinement, malgré les trois pointes posées sur le sol qui font songer par leur finesse à des pattes d’oiseaux. Elle dit l’inscription immanente, en même temps que la raréfaction de matière vers le sommet raconte l’aspiration vers le ciel, l’azur et sa transcendance.
Ce cheval qui est un taureau à bec d’oiseau chevauché par une femme qui est un soldat d’acier produit un centaure au féminin ; ce quadrupède à deux jambes chevauché par une femme sans sein est un étalon femelle ou une jument mâle ; cette pyramide est un hymne aux chiffres – trois jambes dont deux pattes, ou quatre pattes dont deux jambes, trois pointes dont un téton, deux croupes pour quatre fesses ; ce monstre libidinal se compose d’une monture sans testicules et d’une cavalière dépourvue de seins , à la vulve invisible, dissimulée , collée au poil du mammifère ; cette œuvre d’art sort d’un haras onirique, illustre une mythologie inédite, incarne une créature échappée des Métamorphoses d’Ovide : un coup de génie païen.
Michel Onfray
Pollès vu par :
Maurice RHEIMS
« Le pouvoir de Pollès de donner vie au bronze en lui infusant une qualité charnelle lui permet d’associer le souffle de la sensualité au travail de gant du métallier. […] Dans mon esprit, ce mouleur de métal a pris sa place parmi les illustres initiés; un homme curieux, qui manie le bronze immensément lourd avec l’élégante facilité de celui qui descend du sein d’un cygne, le façonne, le sculpte et le brunit en un mélange de substances et de fantaisies. »
François NOURISSIER
« Courbes et contre-courbes apprises à la pierre et au bronze par le corps de la femme. Le feu brûle à l’intérieur : vous pourrez ne voir que des variations sur les thèmes du plaisir, de la tendresse, de l’équilibre. Brancusi, Moore, Pevsner, Arp : voilà la famille que s’est choisie Pollès. Elle convient à son goût de la matière, à sa science d’artisan, à son sens de la patine. Là « tout n’est qu’ordre et beauté / luxe, calme et volupté… » Posés sur les sculptures de Pollès les mots un peu usés de la poésie mais si beaux – reprennent force et sens. il faut passer un moment au milieu d’une exposition de Pollès comme on entre dans une chapelle : ce silence, cette musique du silence, cette addition qui tombe si juste : ne dirait-on pas une prière? »
Michel ONFRAY
« En sculpture, il y a deux lignes de force : la première, qui va vers de moins en moins de matière et qui, minimale à souhait, finit par exposer de la poussière, du vide, du néant, du rien, de l’absence et générer des discours fumeux pour tenter de donner du corps au vide. Et puis la seconde qui croit en la matière et raconte des formes en même temps que des forces, qui s’appuie sur une tradition plusieurs fois millénaire puisqu’elle est préhistorique, donc intempestive, donc inactuelle, donc toujours d’actualité : elle sublime les formes matricielles, elle excelle dans l’hédonisme des volumes, elle jouit du corps des femmes, de leurs seins, de leurs ventres, de leurs hanches, de leurs vitalités, de leur magnificence et de leur munificence.
La première figure l’apollinien, la seconde, le dionysiaque dans l’art. Pollès incarne à ravir le compagnonnage avec Dionysos. »
Jean LACOUTURE
« Il faut l’avoir vu, Vulcain aux boucles d’or équipé comme un cosmonaute, le chef couvert d’un casque de briseur d’émeutes dans l’atelier rugissant d’une machinerie futuriste, de la séance de fonte émouvante comme une aurore de montagne aux interminables épreuves du polissage. Mais quoi de moins “mécanique”que l’œuvre de notre Docteur Faust de Toscane? Quoi de plus charnu, vital, pulpeux, quoi de mieux inspiré par la folle herborescence de la vie? »
Régis DEBRAY
« Un jour sur un trottoir je me sentis arrêté, agressé, interpellé par un bronze derrière une vitrine. [ ] Cette agression aurait pu s’évanouir, elle se prolongea en un malaise tenace et sournois. Inconsciemment aimanté, aimanté par mon inconscient, je revins le lendemain regarder l’inconnue, ou plutôt traquer, débusquer sous l’impénétrable poli des surfaces, captant les rayons de lumière mais décourageant toute prise, quelque chose de très connu, situé loin en arrière et se dérobant à la mémoire. Je revins à cette sculpture comme un criminel sur les lieux du crime, comme un névrosé à la scène originaire de son enfance, un rêveur à son rêve, énigmatique et pourtant familier. C’est ainsi que de fil en aiguille j’entrai chez Pollès, un peu comme qui va la première fois chez un psychanalyste.»
Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER
«J’avais rencontré Pollès en Provence, quelques années auparavant. Il exposait à l’Ile sur la Sorgue. D’emblée j’avais compris que nous jetions le même regard sur les femmes. Ses filles étaient impressionnantes de sensualité, malgré leur peau de bronze. Je les trouvais pleines de vie, quasi joyeuses. Pour flatter mes rêves les plus secrets il ne leur manquait que la stature. Je fantasmais sur une géante, qui me comble parce qu’elle me dépasserait.»
Jacques LAURENT
« Il n’invente pas la femme, il la découvre en lui imposant son regard, la courbant ou l’aiguisant selon le caprice et la violence de son désir. Il avait besoin de créer et de créer la femme. Il l’a voulue selon son cœur, selon son corps. Il l’a tantôt féminisée, tantôt femellisée, ivre de son galbe. Jadis, traversant le Sahara, je laissai sous les changements de la lumière, les dunes devenir cuisses ou seins, alors que Pollès a construit en dur et vrai, un univers-femme. »
Principales expositions:
2001 : Le corps mis à nu: sculptures de Rodin à Vanessa Beecroft, Donjon de Vez
1998 : Orangerie et Jardin de Bagatelle, Bois de Boulogne, Paris
Centre culturel, Place de Verdun, France
1997 : Fondation Prince Pierre 1er de Monaco, 4, boulevard des Moulins, Monaco
1994 : Musée Despiau-Wlérick, 6 place Marguerite de Navarre, Mont-de-Marsan
1991 : Palais Carnolès, Musée municipal, Menton
1989 : Palais Esterhazy, Wallnerstraße 4, Innere Stadt, Vienne
1986 : Poliakoff-Pollès, Musée Campredon – Centre d’Art, L’Isle-sur-la-Sorgue
1983 : Orangerie du Luxembourg, Paris
Bibliographie:
Michel Onfray, «La Vitesse des simulacres. Les sculptures de Pollès», Galilée, Paris, 2008.
Sylvie Blin, « Pollès », Polistampa, Florence, 2003.
Ygaël Attali, « Filles de mémoire », Galilée, 2018
Exposition Pollès – Megève
Place de l’Eglise, du 20 décembre 2020 au 15 avril 2021