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Olivier PICHAT (1825-1912)
Né à Paris en 1825, mort dans cette même ville le 30 septembre 1912. Peintre d’histoire, de sujets militaires, de portraits et de chevaux. Élève de François Picot, il débute au Salon de Paris en 1846, puis expose au Salon des Artistes Français dès sa création en 1881. PICHAT connut un grand succès de son vivant. Plusieurs de ses oeuvres figurent aujourd’hui dans les collections nationales (R.M.N.), achetées directement à l’artiste pour les plus célèbres d’entre elles par l’Empereur Napoléon III. Parmi elles, on peut citer: “Le Prince Impérial sur son Poney,” “Le Grand Prix de Paris” (Salon de 1866), “Rendez la Main Monseigneur”, etc.
MUSÉES :
– Auch, Bristol, Versailles.
BIBLIOGRAPHIE :
– Bénézit, “Dictionnaire des peintres”, Gründ, 1999.
– Gérald Schurr, “Les petits maîtres de la peinture”, les éditions de l’amateur, 1989.
Réf. 43a
Huile sur toile
Superbe cadre en bois et pâte dorés avec cartel attributif
Signée en bas à droite Olivier PICHAT
DIMENSIONS :
– 179 x 130 cm (206 x 156,5 cm cadre inclus)
– 70 1/2 x 51 1/4 in. (81 x 61 1/2 in. framed)
DESCRIPTION DE L’ŒUVRE :
Ce splendide tableau à la touche très riche et colorée, illustre l’une des dernières visites de l’Empereur au Camp de Boulogne avant que l’Aigle aux ailes chargées de gloire ne prenne son envol. Le Camp de Boulogne, situé à l’embouchure de la Liane sur le rivage de la Manche, avait été choisi par César pour ses expéditions en Bretagne, devenant le port le plus septentrional de l’Empire Romain vers lequel convergeaient toutes les routes qui conduisaient en Bretagne. Lorsque l’Angleterre rompit la Paix d’Amiens en 1803, ce fut à Boulogne que Napoléon prépara l’expédition la plus importante que l’on ait connue contre cette puissance Napoléon se rendit à Boulogne dès Juin 1803, ordonnant la création de ports et de bassins ainsi que la construction d’une flottille capable de transporter hommes, matériel de guerre et chevaux. Sous les ordre de Lannes, Davout et Ney, l’armée des Côtes compte 200 000 hommes et quelques 3 000 embarcations, rassemblés dans l’attente de l’ordre d’invasion Hélas, l’ordre d’appareiller ne vint jamais réalisant la faiblesse de l’Amiral de Villeneuve face à la puissance navale des Anglais l’Empereur décide alors de lever le Camp le 3 Septembre 1805 tournant ainsi le dos à l’Angleterre. L’Armée des Cotes devient désormais la Grande Armée et va se diriger à marche forcée sur Vienne, enchaînant rapidement les victoires d’Ulm et d’Austerlitz. La défaite navale d’Aboukir le 21 Octobre 1805, sonnera le glas de la flotte française, rendant plus que jamais Napoléon prisonnier du continent.
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